Don`t speak english; parlez GLOBISH !

J'ai découvert ça en interview-vant la responsable formations transverses Airbus (waoh!) : il s'agit d'une méthode optimisée pour apprendre l'anglais, mais plutôt que de passer des années à apprendre celui de Shakespear (vu le nombre de fois où on entend "de l'anglais j'en ai fais 7 ans mais chu une quiche", ca donne envie de jeter un oeil) on n'apprend qu'une version allégée en 1500 mots !

Cette méthode a été inventée par un Français, Jean Paul Nerrière, diplomé de Centrale, vice-president IBM USA, le gus a un bon cv. Il montre que cet anglais light permet d'écrire et de converser, mais surtout de formuler efficacement et rapidement ce qu'on a dans le crâne. Une dynamique très recherchée pour les réunions internationales ! ...aujourd'hui un paquet de cadres sont à l'ouest et attendent le compte rendu pour savoir de quoi tous ces gens parlaient !

Les globiphones ne cherchent pas à impressionner avec des subtilités linguistiques, mais orientent leurs connaissances vers les affaires ! La première phrase en globish donc : "Business First".

En fouinant on trouve des choses amusantes, comme la liste des expressions inconvenantes, avec aussi l'histoire de ce type qui a utilisé le mot « niggardly » à Washington à propos de problèmes financiers, sans savoir qu'il s'agissait de la plus grave insulte raciste aux States...

Ce genre de trucs me plait, ça m'amuse toujours de voir les papys à la cantine qui parlent un anglais francisé à mourrir de moquerie, surtout que généralement ils parlent avec des papys coréens, néerlandais, allemands, qui eux aussi luttent bien. Les Francais ont peur de l'anglais, et le rejettent au compte de leur exception culturelle...le business Ce kit de survie linguistique, en plein dans le contexte de la globalisation, encore au stade d'outil, deviendra-t-il une langue ? celle de la survie de l'Europe ?