Soutenir Evo, ce n'est pas soutenir Chavez
samedi, septembre 13 2008
Evo Morales
- est le premier président amérindien
- n'est pas un militaire, mais un paysan
- vient de la lutte syndicale des cocaleros
- a été élu avec 53% des voix en 2005
- a réduit son salaire et celui des hauts fonctionnaires de 57%
- a été soutenu à 67% lors du referendum en Août 2008
Depuis son élection, la Bolivie a, pour la première fois de son histoire:
- a un bilan positif
- un système de retraite (200 bolivianos, pour vous donner une idée un développeur PHP en gagne 800)
- une gestion nationale des hydrocarbures avec exploitation privée (exactement comme au Qatar)
- un système de gestion publique de l'eau (après les guerres de l'eau à la Paz en 2005)
- un programme d'alphabétisation avec 1.200.000 élèves
Dire que soutenir Evo c'est soutenir Chavez, c'est :
- décrédibiliser la politique sociale réalisée en Bolivie depuis 2005
- donner crédit à l'opposition fasciste
- utiliser le soutien de Chavez à la Bolivie comme argumentation démagogique
- confondre communisme et décolonisation
- confondre totalitarisme anti-américain et socialisme indigène