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Firefox 4 vient de sortir !

Si comme moi vous êtes fiers de ne pas utiliser Google Chrome et son ami Internet Explorer, alors vous serez ravis de savoir que Firefox 4 est enfin sorti en version finale !

  • Rapide comme l'éclair
  • Le support des dernières innovations Web
  • L'interface graphique repensée (les onglets épinglés et les groupes d'onglets sont une tuerie!)

Toutes les infos sur PCInpact MAJ : Le « journaliste » informatique est-il un éjaculateur précoce ?

firefox4.png

Internet Explorer est responsable de la faim dans la monde

Au début je pensais que c'était que la version 6. Mais quand je vois que la version 8 sur un Windows XP tout frais, ne sait même pas ouvrir une page .xhtml, ça me rend fou ! Je crois rêver ! La norme a 11 ans !

Et ça, j'en avais besoin pour afficher du SVG dans une page, il s'agit d'images vectorielles qui s'agrandissent à l'infini sans s'alourdir ni pixelliser... Bon là pour ça c'est peine perdue d'façons. Et pourtant celle-ci de norme, elle a 10 ans !

Aujourd'hui, quand on fait du Web en respectant ces normes, on fait du Web pour Firefox, Chrome, Safari, Opéra... mais ensuite, il faut passer un temps fou pour que ça marche avec cette merde d'Internet Explorer, parce que ces gros cons de Microsoft se croient tellement malins qu'ils pensent que la Terre va tourner dans l'autre sens, le leur. Et malheureusement, il y a encore 49% des gens qui l'utilisent sans se poser la question.

Tout ce temps passé par les développeurs du monde entier à pinailler sur leurs bizarreries, il représente des millions et des millions d'euros[1] ! Alors, Bill Gates il peut bien aller distribuer des antibiotiques en Afrique avec sa fondation véreuse... si leur navigateur respectait les normes, la Terre irait mieux.

Et avec la future version 9, on est encore très loin du compte...

Notes

[1] oui, on est bien payés dans l'informatique...

Défendre les logiciels libres

« Toutes les libertés dépendent de la liberté informatique, elle n’est pas plus importante que les autres libertés fondamentales mais, au fur et à mesure que les pratiques de la vie basculent sur l’ordinateur, on en aura besoin pour maintenir les autres libertés. Profitant de la faiblesse de la démocratie contemporaine, les grandes entreprises sont en train de prendre le contrôle de l’État, ce sont elles qui contrôlent les lois, pas les citoyens. »

Richard Stallman, 2006, via Framasoft

Easystroke, enfin !

Au bon vieux temps, sous Windows j'étais accroc à StrokeIt, Je me demandais même comment était-ce possible que les Gestuelles de la souris ne soient pas plus populaires ! (Mouse Gestures, rappellez-vous ce billet sur le Post-WIMP en 2006)

Depuis le passage sous Gnome, j'avais du oublier les gestes sur le bureau et me contenter de celles de Firefox. J'avais commencé à participer au projet Gestikk, sans réel succès. Je ne trouvais rien qui arrivait à la cheville de StrokeIt au niveau reconnaissance et vélocité.

Ce matin, je mets la main sur EasyStroke. Le bonheur, je retrouve toutes mes sensations d'antan !

Pour l'installer, rien de plus simple, il suffit de mettre le PPA dans les dépôts !

Controllez vos données !

Le grand Richard Stallman, Môssieur GNU, a lancé un pavé dans la mare cette semaine : "Le cloud computing est un piège : le concept des programmes en ligne comme Gmail est pire que la stupidité". Il explique les dangers du stockage des données personnelles sur les serveurs des corporations.

La raison pour laquelle vous ne devriez pas utiliser des applications online est que vous perdez le contrôle. C'est aussi mal qu'utiliser un program proprietaire. Faites de l'informatique sur votre propre ordinateur avec votre propre copie d'un logiciel qui respect la liberté. Si vous utilisez un programme propriétaire ou le serveur Web de quelqu'un d'autre, vous êtes sans défense, dit-il dans The Guardian

Je suis content que ce débat atteigne une telle visibilité médiatique. (cela rejoint aussi la question de l'Internet en étoile). Cependant, il y a un certain décalage entre les propos de Richard Stallman et la réalité du Web. La sensibilisation n'est pas très efficace quand on rejette en bloc. Par exemple, ce n'est pas en interdisant à un enfant de regarder la télévision qu'on lui apprend à avoir un regard critique. En effet, l'informatique mobile a déjà pris ses marques et est promu à un bel avenir. Le rejetter reviendrait à la laisser dans les mains des firmes.

Je pense que le travail à effectuer ne consiste pas à revenir vers l'informatique immobile, mais plutôt à sensibiliser, diffuser, enseigner, simplifier ou améliorer les alternatives aux services commerciaux. Dans notre petit groupe, c'est le centre de nos actions. On se concentre sur 3 niveaux :

autonomie

Regagnez le contrôle sur vos données !

vie privée

Quand vous envoyez une lettre, vous la signez et la mettez dans une enveloppe, pourquoi ne pas faire pareil avec les emails et la messagerie instantanée ?

anonymat

Votre adresse IP est votre empreinte sur Internet, apprenez à vous déplacer sans laisser de traces !

Au boulot !

Microsoft se rattrape sur les enfants

Toujours la même technique : habituer les petits dès le plus jeune âge ! Bientôt ils vont offrir un jouet en plastique Disney à chaque fois qu'un enfant utilisera leurs produits...

  • Le site du Service Public curiosphere.tv s'est associé à Microsoft pour produire des vidéos de formation. Malheureusement les titres et les contenus de ces vidéos font constamment référence aux noms Word, Excel, Powerpoint, Outlook... et non aux fonctions de traitement de texte, tableur, présentation, courrier.

Le mouvement des logiciels libres n'existe pas

Les utilisateurs des logiciels libres forment une communauté. C'est toujours intéressant de participer à des évènements qui en font la promotion.

Pourtant, à chaque fois, je sens que je ne suis pas vraiment en phase avec cette communauté. Aux jornadas, le choc avait été de voir les logos énormes de Google et IBM, le tout dans une université privée avec des salles de conférences qui portent les noms de généraux argentins responsables de purification éthnique.

En effet, le logiciel libre n'est pas un mouvement, car tous ces adeptes ne partagent pas toujours des opinions communes. La preuve, des plus libéraux des firmes nord-américaines aux plus trotskistes des activistes en font partie. En fait, il y a plusieurs pas, le premier serait d'entrer dans la communauté, le second serait de se rassembler par groupe d'opinions à l'intérieur de cette communauté.

À première vue, le premier pas est franchi pour rechercher (avec mon avis) :

  • la stabilité : non, c'est pas le genre de logiciel que je privilégie
  • la résistance aux virus : non, avant j'ai jamais eu vraiment de virus
  • la flexibilité technique : parfois, mais j'ai pas toujours le temps d'en profiter
  • la performance : oui, j'adore !
  • l'économie : non, j'ai jamais acheté de logiciel de ma vie
  • l'aspect social : non, je crois avoir suffisamment de potes
  • la solidarité : oui, au début tu bénis ces gens sur les forums
  • le crowdsourcing : parfois c'est quand même pratique de se faire corriger un bug par l'auteur en direct sur IRC à 2H du matin
  • l'aspect participatif : oui, j'aime bien donner mon avis sur les fonctionnalités
  • la méritocratie : parfois c'est plaisant d'avoir un peu de retour après avoir fourni un effort pour la communauté.
  • l'éthique : maintenant oui, mais ça n'a pas été mon cas au départ
  • la puissance de GNU : oui, mais ça prends du temps de comprendre l'importance de l'aspect viral
  • la boite à outils intégrée et illimitée : oui, j'adore !
  • la liberté : oui ! oui et oui !

Maintenant, qu'ai-je à partager avec un inconnu de la même communauté ? Est-ce que ça m'intéresse de passer mon samedi après-midi avec ce gars là qui a un autocollant Google Web 2.0 sur son portable, tient des propos machistes et racistes, se fout de GNU et s'achetera un Mac quand il aura de la tune, boit du Coca-Cola Zero, connait par coeur les changelog des noyaux Linux, regarde la Star Ac', pointe la position GPS de ses amis sur son smartphone, vote Sarko, twitte pour dire qu'il va chier, a un fond d'écran avec une Ferrari et une meuf à poil, mange du MacDo, fait du tuning avec son unité centrale, travaille au centre de recherche de l'armée, part en vacances avec une multinationale du tourisme, configure son wifi en ligne de commande, ... ?

C'est pourquoi le second pas est plus difficile à franchir. La communauté est très vaste. Personnellement, comme technique de sélection, j'aurais tendance à choisir les gens qui se sentent concernés par les mêmes menaces que moi. Rapidement, ce serait :

  • La commercialisation du savoir et de la culture
  • La relation entre l'éducation et les produits commerciaux
  • La vie privée face à l'état et aux entreprises
  • La perte d'autonomie et de contrôle en matière de technologies (DRM, portes dérobées, formats fermés, etc.)
  • Les extensions du copyright (brevets logiciels etc.)
  • La criminalisation de comportements acceptés socialement (partage, distribution, etc.)
  • Le vote électronique
  • L'utilisation du mot "Open Source" ou "ouvert" par peur du mot "libre"

C'est pas pour autant que les sujets de discussion sont alarmistes ou forcément plus sérieux, mais ils apportent une autre dimension à ceux qui débattent des options de compilation de la pile ipv6 en mode ad-hoc sur multicache i686.

Généralement, un certain nombre de valeurs et d'éthique gravitent autour de tout ça. Et c'est là où je prends mon pied : s'ouvrir et ne pas voir les logiciels libres comme une fin mais comme un outil à faire découvrir à ceux qui se battent pour les mêmes choses mais d'autres domaines : protection contre la privatisation du vivant, construction d'alternatives au rouleau compresseur capitaliste, mise en place de réseau d'échanges local, bonne bouffe et bons ingrédients, réduction des besoins et consommation, construction avec des matériaux naturels, liberté d'expression, qualité de l'enseignement public, solidarité en matière de santé, d'hébergement, de nourriture , ...

Steve Castro

Vous avez vu ? C'est dingue, Microsoft fait des annonces de promesses d'engagement pour faire un pas vers le libre ! Seraient-ils devenus communistes ?

Le nouveau patron, Steve Ballmer, c'est un peu comme Raúl Castro à Cuba. Il a fallu attendre que le père fondateur parte pour faire ce qui aurait dû être fait depuis longtemps. Exactement comme si cette teigne de Bill Gates ne voulait pas voir son nom associé à la politique d'ouverture de Microsoft. À La Havane, es igual, Raúl a autorisé les téléphones portables et a débloqué les salaires.

Mais qu'on ne s'y méprenne pas. Cuba n'est pas devenu le royaume du capitalisme, et Microsoft n'est pas devenu le sauveur du libre. Tout est dans la forme, dans l'annonce, l'effet médiatique et le tapage journalistique.

Le monstre MS Silverlight avance à grand pas. Et Cuba ne peut toujours pas exporter de marchandise vers les États-Unis.

Une bonne nouvelle !

En ce lundi pluvieux, je lis l'Internet comme tous les matins. Mais un des articles est venu illuminer le ciel : Yes, it's coming

{{ La future version de Pigdin que beaucoup de monde attendait depuis des temps immémoriaux sera en effet rapidement disponible. Les développeurs de Pidgin, peuvent en effet dire merci au Google Summer of Codes 2008, qui permettra l’introduction du support de la voix et la vidéo. }} chez cedynamix

J'imagine que ce sera valable pour Adium. D'après le changelog du logiciel, il s'agit de la video et du son pour Jabber (XMPP) avec Jingle !

C'est un étape clé, car il fallait restructurer les entrailles du logiciels. Les autres protocoles devraient suivre... (MSN et autres infamies tant populaires chez les prépubaires français.).

Not' medialab

Un medialab, ou un hacklab, c'est d'abord des gens et un lieu.

Les membres du medialab se rencontrent pour expérimenter, débattre, diffuser et réaliser des projets dans ce lieu autonome, qu'on appelle laboratoire.

Les membres et leurs projets suivent généralement une ligne politique, une éthique collectiviste et des objectifs sociaux.

On y privilégie génèralement l'utilisation des logiciels libres, la protection des droits civiques, la diffusion de la culture libre et les systèmes d'organisation et d'apprentissage collaboratifs.

Un précision importante sur le mot hacker, ici il ne fait pas référence au spécialiste de la sécurite informatique, mais à l'hacktiviste. Un Hacker comme virtuose de la technologie et activiste politique que l'on retrouve le plus souvent dans les luttes libertaires, antifascistes, altermondialistes, ...

Notre histoire

Par hasard, Eli et moi avons rencontré un petit groupe de potes. Au fil du temps, après quelques bons repas et quelques sorties, nous nous sommes rendus compte que nous partagions les mêmes valeurs et ambitions. Parmis eux, deux italiens, qui avaient participé à la création du medialab bugslab à Rome, et un hacker argentin, l'auteur de la burnstation ancien membre du medialab de riereta a Barcelone et Luca, codeur sur la Reactable.

Nous avons commencé à nous rencontrer régulièrement, avec comme objectifs de former cet atelier de contre-culture. Aujourd'hui on s'appelle Crehacktivo. (enfin je crois, parce qu'il manque encore des votes :))

Notre objectif c'est d'échanger et de rencontrer des gens. Nous utilisons Internet et la technologie mais elles ne substituent pas à l'humain et la bonne bière. Il y a beaucoup de choses qui définissent notre projet, et j'occulte involontairement un grand nombre de facettes. Venez-donc nous voir ;)

Hangar

Hangar, Barcelona, c'est LA référence en matière d'art et de technologie en Europe. Ils proposaient une bourse de plusieurs milliers d'euros et une résidence dans un centre culturel à Buenos Aires. Nous avons préparé et présenté notre projet de dispositif de diffusion de culture libre : la burnstation, en collaborant avec une artiste espagnole experte en évènementiel. L'idée était de construire et d'utiliser cette borne interactive pour rétablir le lien entre les artistes et le public à travers différents évenements artistiques dans la capitale. Nous sommes parmis les 7 préselectionnés parmis plus de 60 projets.

Ateliers

Petit à petit nous avons commencé à entrer dans le cercle de la contre-culture à Buenos Aires. Radio communautaires, Centres culturels auto-gérés, Festival du libre indépendant, Festival de logiciels libres, ... En regardant de plus près, nous avons vu que nous avions un rôle à jouer au niveau de l'indépendance des medias utilisés pour ce genre d'évenements. Par exemple, bon nombre hébergent leur site et leur mail chez Google, YouTube, Yahoo ou Microsoft, l'idée étant bien sûr de fédérer ces mouvements vers une plateforme qui soit plus en phase avec leurs messages.

Nous avons donc préparé un certain d'ateliers ou de présentations, qui visent à sensibiliser ces groupes au sujet :

  • Autodéfense digitale (serveur auto-géré sans log, plateforme de videos ...)
  • Copyleft (licences, pratique et éthique)
  • Les logiciels libres et l'art
  • Plateformes de diffusion de medias avec les logiciels libres
  • Outils collaboratifs

Nous sommes également en train de faire un cursus complet pour apprendre à programmer en PHP, et on fait des sites Web en CMS pour faire rentrer un peu d'argent.

La radio est vraiment intéressé par la diffusion de media in-situ, car ils sont obligés des téléphones portables pour les reportages en direct... Dommage on aura pas le temps d'implémenter tout ça avant les 80 ans du Ché.

Le futur...

À long terme, les idées sont infinies.

Nous mettons l'accent sur les ateliers et la promotion du libre. On devrait récupérer petit à petit, machines, serveurs, et construire petit à petit un cybercafé à contribution libre, qui nous servirait de salle de cours le soir par exemple.

Lorsque notre identité sera plus solide, nous aurons notre serveur auto-géré. Il permettra aux artistes d'heberger leurs oeuvres, aux collectifs d'émettre leurs émissions, aux utilisateurs d'avoir un email libre et sans publicité, des blogs, des videos en ligne avec sous-titres, ... et moult encore qué-sé-yo.

Un lieu ?

Pour l'instant, le collectif FM La Tribu, une radio communtaire qui émet en FM et sur le net, nous fournit les moyens nécessaires à la réalisation de notre projet, et se félicite d'ajouter à leur arc les ateliers que nous proposons. De plus ce collectif a le mérite d'être extrèmement éclectique. Nous y rencontrons d'autres collectifs, des artistes, des journalistes, des video-activistes, des agriculteurs en mal de graine transgénique,... bref La Tribu c'est la tribune de beaucoup de combats sociaux.

Le laboratoire sert aussi de local pour travailleurs autonomes. Plutôt de rester seul chez soi, on travaille ensemble, on échange et collabore.

Quelques confrères...

Tous les groupes ne choisissent pas de s'appeller "hacklabs", ce qui est probablement notre cas. Les sites web ne traduisent pas vraiment non plus l'ambiance qui reigne dans ces collectifs indépendants et activistes, mais si vous tenez vraiment à cliquer, vous trouverez votre bonheur sur cette page par exemple.

Et en Argentine ? LowLab, le seul hacklab ?

Fernets, réseaux wifi libres à Cordoba.

Videos...

Toutes celles que j'ai sont en espagnol, d'où l'intérêt de subvideo.tv

Fracasso

Énorme !

Plusieurs pays font appel à la décision de l'ISO qui avait cédé face aux pressions de Microsoft pour normaliser leur format moisi : openXML.

Et il y a toujours l'enquête de l'Union Européenne en cours... j'espère qu'ils vont prendre bien cher ces enfoirés de yankees impérialistes, et tous les pays qui ont retourné leur veste par la même occasion.

(merci tristan)

Bulk Rename

Je sais pas pourquoi je me faisais chier avec purrr pour renommer mes fichiers (mes amitiés au développeur de ce logiciel).

Il y a Thunar Bulk Rename ! Zeu killer-app :) Il est dans les dépots officiels mais il est caché dans le paquet Thunar, l'explorateur de fichiers de Xfce.

Pour le lancer en sélectionnant une liste de fichiers, avec un clic droit par exemple, j'utilise Nautilus Actions :



videotrans, graver des videos au format DVD

Si vous voulez graver des videos (avi, divx, mpeg....) sur un DVD avec un menu, voici la procédure sous GNU/Linux :

Premièrement, installer videotrans et mplayer, ils sont dans les dépots officiels.

Le reste on le fait dans un terminal, c'est plus visuel :)

Convertir la ou les videos au format m2v :

movie-to-dvd -m pal video1.avi

Si vous avez des sous-titres (par exemple ici, un fichier video.srt), ils seront incrustés dans l'image.

Construitre le menu :

Il faudra une image de fond menu.jpg (720x576), et une musique de fond menu.mp3.

movie-make-title-simple -o menu_titre -m pal -i menu.jpg -a menu.mp3

On peut écrire les descriptions des différentes videos en créant des fichiers .info : video1.info, video2.info, ... Puis on lance la création du fichier VOB :

movie-title -o mondvd.vob -t menu_titre video1.m2v video2.m2v video3.m2v

Créer la structure du DVD :

On génère la structure du DVD avec dvdauthor (vous savez les répertoires video_ts et audio_ts)

dvdauthor -o structure_dvd -x mondvd.vob-dvdauthor.xml

Graver :

Ensuite on grave ça tranquillou ! ...vous voulez une commande pour ça aussi ?

growisofs -dvd-video -Z /dev/dvd structure_dvd

Vous allez me dire, ça serait pas con de faire une interface graphique... c'est pas faux, on est en 2008 quand même :) À vous de voir ce que vous préferrez, chercher un logiciel propriétaire, galérez avec des cracks, des sérials (en général on téléphone au cousin informaticien pour le faire chier avec ça) OU alors lancer 4 commandes très simples. (La 5ème elle est bonus).

Pidgin, et pis c'est tout

Je me suis connecté avec le client MSN de Windows dans un cyber café. Et là, d'un coup, j'ai reçu une vingtaine de messages qui m'avaient été envoyés dans les 3 derniers mois, les fois où j'étais hors-ligne.

Apparemment cette fonctionnalité existe depuis longtemps, mais n'est pas (encore) supportée dans Pidgin. Ce qui m'amuse, gentillement, c'est quand mes chers amis ou ma chère famille me sort "C'est la faute à Linux". Booon, dans ces cas là, il faut tout recommencer, tout réexpliquer...

J'ai vu que d'autres clients MSN sous GNU/Linux supportent plus de fonctionnalités que Pidgin (émèsène, aMsn,...), mais ce qui m'intéresse vraiment dans Pidgin, c'est ça :

Et je ne vois pas comment je pourrais m'en passer, c'est pour ça que je m'en fous de ne pas avoir la webcam, les wizz... Et pis merde, au lieu de m'envoyer des messages hors-ligne, envoyez moi un mail, faites pas chier.

Update: Justement, LinuxFR vient de publier :

Le projet OLPC est mort.

Le projet OLPC, One Laptop Per Child, qui était il y a encore peu de temps une vraie cause pour faire avancer et partager le savoir numérique, proposera désormais une version Windows pour ses ordinateurs portables bon marché destinés aux enfants des pays pauvres.

C'est comme si Monsanto distribuait gratuitement ses semences transgéniques. Comme si Marlboro et Jack Danyels distribuait gratuitement leurs clopes et leurs bouteilles. (...la suite dans les anciens articles de ce blog)

Je vous laisse avec un extrait de l'article de Techcrunch...

{{Les termes financiers n’ont pas été révélés, mais l’on peut penser légitimement que le logiciel sera distribué gratuitement en plus d’une considérable donation faite par Microsoft à l’organisation. Microsoft souhaite simplement s’assurer que personne ne pourra penser qu’un monde sans Microsoft Windows est possible.

Et peut-être, grâce aux crashes répétés de Windows certains enfant deviendront des experts en soutien technique…la stabilité de Linux était sans doute trop ennuyeuse.}}

RMS à Nice

Richard M Stallman était à l'Université de Nice-Sofia-Antipolis le 5 mai dernier pour une conférence en Français impeccable, intitulée ''Éthique et pratique du Logiciel Libre''.

J'ai écouté d'une oreille les deux heures et demi de la conf', et voici, en partie, les sujets qui y sont traités :

  • les libertés fondamentales du logiciel libre
  • le dilemne de choisir entre donner une copie à son pote et respecter la license copyright
  • l'histoire du mouvement copyleft
  • GNU is Not Unix
  • la dimension politique et sociale du logiciel libre
  • les logiciels espions dans le code source propriétaire
  • les portes dérobées dans les logiciels propriétaires
  • les modifications des programmes à l'insu de l'utilisateur (Mac, Windows...)
  • les distributions propriétaires de GNU-Linux
  • GNU-Linux, ne perdez pas de vue que le noyau Linux n'a pas d'éthique sans GNU
  • Linus Torvalds est contre le logiciel libre, puisque son noyau contient du code propriétaire
  • les lois de Sarkozy nocives aux logiciels libres, DADVSI
  • le logiciel libre créé de l'emploi
  • les logiciels propriétaires dans les écoles, c'est comme injecter des drogues dans les veines des élèves, la première dose est gratuite !
  • le logiciel libre dans les écoles et les universités, c'est l'enseignement de la citoyenneté
  • Richard Stallman, le Saint de l'église d'Emacs.
  • OpenXML, 6000 pages de texte contenant des brevets de Microsoft
  • GNU-Linux en bourse
  • La GPL Affero

Le point clé de cette conférence, pour moi, c'est de prendre conscience qu'en fait ce qui m'intéresse c'est GNU, et pas vraiment le noyau Linux.

C'est un système alternatif et très puissant, fiable et personalisable, sans virus, qui permet d'économiser de l'argent, etc etc etc, mais surtout ce qui m'intéresse finalement, c'est la dimension politique et sociale du libre, à travers l'éthique de GNU... je comprends donc pourquoi je ne ressentais pas d'amour fusionnel avec les gens du Linux User Group de Buenos Aires.

Une question qui revient souvent...

Comment on gagne sa vie avec les logiciels libres ?

Il y a plusieurs réponses, surtout en ce qui concerne le développement de logiciels libres par les entreprises (Canonical, Novel, Sun, IBM ...). Mais qu'en est-il des geeks au foyer ?

La logique grossière de la culture libre repose sur la réflexion suivante : "Pourquoi garder pour moi ce qui pourrait plaire à des milliers de gens ?". Alors on se demande "Pourquoi garder pour moi le logiciel que j'achète, puisque sa copie ne m'en dépossède pas ?".

Au lieu d'acheter un logiciel propriétaire, que je ne peux pas redistribuer sans violer la licence, je peux chercher des développeurs qui implémenteront ce dont j'ai besoin, et qui publieront leur création sous license libre, bénéficiant ainsi à toute l'humanité.

C'est l'objectif des sites suivants : vous avez une idée, vous proposez une somme d'argent, un geek-au-foyer l'implémente et empoche les sous !

Dommage que je n'aies pas le niveau : l'implémentation de l'audio/video dans http://pidgin.im rapporterait 5000 $US + 400€ (aargh, je viens de me trahir, je suis geek au foyer...)

Plugin Miro pour Elisa

Un nouveau plugin pour le media center Elisa vient de sortir ! Il permet d'accéder aux videos de la bibliothèque de votre Miro ! Il est encore en version 0.0.0.0.1 pre-alpha (ça c'est pour vous dire, faites gaffe de pas vous couper un doigt)

Pour l'instant il permet de voir :

  • toutes les videos non vues
  • tous les channels

Évidemment sont prévus :

  • l'accès aux audios
  • les listes de lecture Miro
  • le changement de status "vu"

Quelques problèmes :

  • l'icône de Miro n'apparait pas dans le menu
  • les videos au format m4v n'apparaissent pas
  • certains noms de channel n'apparaissent pas comme dans Miro

En espérant que vous l'aimerez !

Les sous-titres de Codebreakers

En 2006, la BBC a produit un documentaire sur les Logiciels Libres, et l'a publié sous une license Creative Commons. Je viens de voir que l'association toulousaine Toulibre a publié les sous-titres en français pour le projetter au cinéma Utopia.

Bon, tout ça pour vous dire que je suis en train de réfléchir à un soft qui permettrait d'éditer les sous-titres des videos en ligne, à la manière d'un wiki. En gros, ce serait :

  • une plateforme du style YouTube, avec le logiciel libre phpmotion.
  • un hack du logiciel libre JW FLV Media Player pour afficher des sous-titres en superposition
  • un mode d'édition qui serait un mix entre l'édition collaborative de wikisubtitles et l'aperçu en temps réel de dotsub

Reste à réflechir comment on pourrait incruster les sous-titres pour qu'ils soient visibles dans les videos du vodcast (canal Miro).

Si quelqu'un est intéressé, qu'il se joigne à nous !

Copyleft

Ce weekend c'était la 7ème Feria del Libro Independiente y A(...), FLIA, un évènement de contreculture, en réponse à la féria du livre qui se déroule actuellement à Buenos Aires. On pouvait y rencontrer un certain nombre de stands, avec de la poésie urbaine, les principaux fanzines du coin, les radios associatives, ... , bref un lieu de rencontres pour ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux alternatives à la culture hégémonique et pyramidale que tout le monde connait.

L'ami Franco en a profité pour faire une présentation sur le copyleft. L'objectif était de faire découvrir ce type de license aux auteurs et artistes présents. Voici quelques idées clés :

  • Par défaut, toutes vos créations vous appartiennent (quelquesoit leur complexité)
  • Par défaut, toutes vos créations sont copyright.

Votre oeuvre est dite copyleft si vous ajoutez les conditions suivantes :

  • Vous autorisez la copie et les dérivés
  • Vous exigez être cité comme l'auteur de l'original
  • Vous exigez que les copies et dérivés soient aussi diffusés en copyleft (effet viral)

Il y a en général beaucoup de confusion autour des termes "copyleft", "creative commons", "logiciel libre", "open source"...

copyleft :

  • copyleft = copyright + conditions (voir plus haut)
  • copyleft est donc compatible avec le copyright !
  • Vous n'offrez pas vos droits d'auteur avec le copyleft, vous les exercez !

creative commons :

  • c'est un ensemble de licenses
  • seule la CC-BY-SA est copyleft

logiciel libre :

  • liberté d'utiliser, de copier, d'étudier, de redistribuer le logiciel
  • certaines licenses de logiciel libre sont trop restrictives pour être qualifiées de copyleft

open source :

  • liberté d'étudier le logiciel
  • ce n'est pas synonime de logiciel libre car il manque les 3 autres libertés

Autrefois, les droits d'exploitation commerciale d'une oeuvre était de 14 ans après la création. Puis, ils ont été étendus, jusqu'à la mort de l'artiste. Ils sont aujourd'hui à 80 ans post-mortem, selon les pays. Une fois ce temps écoulé, ils rejoignent le domaine publique.

C'est grace aux contes du domaine publique que la firme Walt Disney a pu faire des films sur la Petite Sirène, Aladin, etc... Ce qui est dommage, c'est que Disney fait souvent pression pour étendre la durée des droits d'exploitation commerciale pour ne pas que Mickey Mouse ne devienne publique.

En Espagne, il y a environ 60 000 livres édités sur papier en une année. Parmi ces titres, moins de 100 seront vendus à plus de 10000 copies. Les autres 99,5% publient et continueront à publier des livres sans gagner d'argent !

L'homme apprend en copiant, depuis la nuit des temps. Les génies absolus n'existent pas, ils évoluent toujours dans un environnement qui conditionne leur créativité. Les firmes s'approprient la culture et vous interdisent d'intéragir avec les oeuvres. Voilà pourquoi il est primordial de préserver la culture libre et décentralisée.

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