DADVSI, suite et fin...

...malgré la mobilisation massive des gens qui se soucient du futur de la culture, les majors ont réussi à imposer la loi DADVSI (Droits d'Auteurs, Droits Voisins dans la Société de l'Information). J'en avais parlé, notamment à propos des dangers pour les logiciels libres.

C'est un sentiment de révolte, les portes paroles des artistes pétés de tunes ont été les pires crapules, au paroxysme de la mauvaise foi. Les arguments favorisant la license globale ne manquaient pas, mais cet abruti de Ministre de la Culture a vendu son fion devant ces requins de majors. Même le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré l'a dit, Donnedieu de Vabres est un nul.

'L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûr d'eux et les gens sensés plein de doutes" (Bertand Russel).

Télécharger un morceau vous coûtera 38 euros, et 150 si vous mettez à disposition des morceaux (principe même du peer2peer). Cet argent ira alimenter les caisses du Trésor Public, les artistes continueront à creuver la dalle en jouant dans les bars et dans les festivals, les gros cons de trous de cul de chanteurs jetables gagneront toujours autant en vendant leur ramassis de fiante commerciale (écoutez-moi ça, comparer de la musique à des jeans... comparer des vêtements à des biens culturels...pfff envie de la gifler...)

Je vais encore faire un billet sur les outils pour télécharger de la musique légalement et gratuitement...car il y en a, et il y en aura toujours, la répression ne changera jamais rien. Je ne suis absolument pas un défenseur du tout gratuit, mais la mise en place d'une législation sur l'utilisation d'Internet pour l'accès à la culture était l'occasion de prendre un virage vers le futur, les gens ne changeront pas leurs pratiques, 8 millions de Français téléchargent ! C'était le rôle du gouvernement de trouver un modèle économique et législatif qui s'inscrive dans la société du numérique ! L'immobilisme de la vieille France a encore frappé.

Lisez cet appel à la désobéissance civile. Mobilisez-vous, allez acheter des CDs avec des protections (DRM ou Mesures Techniques de Protections) et allez vous les faire rembourser ! Tous ensembles le 22 Mars : instructions ici.

A lire :

Commentaires

1. Le mardi, mars 21 2006, 09:41 par cudjoe

...voyez, il ne faut pas télécharger, c'est pas bien

Richard Cocciante condamné à 10 mois de prison ferme pour fraude fiscale

PARIS (AFP) - Le chanteur et compositeur Richard Cocciante a été condamné lundi à 30 mois d'emprisonnement, dont 10 fermes, pour fraude fiscale, par le tribunal correctionnel de Paris.
Sa femme Catherine, condamnée à la même peine, a indiqué après l'audience où elle était seule présente, qu'ils comptaient faire appel. Le chanteur était quant à lui à Amsterdam, selon elle. Richard Cocciante, 60 ans, coauteur de la comédie musicale à succès "Notre Dame de Paris", comparaissait avec son épouse devant la 11e chambre pour s'être en 2001 "frauduleusement soustrait au paiement de l'impôt sur le revenu" de l'année 2000. A l'époque résident monégasque, le couple avait déclaré aux impôts 62.000 francs (9.300 euros environ) alors que l'administration fiscale a calculé que ses revenus pour 2000 --de l'ordre de 40,8 millions de francs (plus de 6 millions d'euros environ)-- auraient dû lui faire acquitter un impôt sur le revenu de 2,8 millions d'euros.

2. Le mercredi, mars 22 2006, 11:15 par cudjoe

Richard Cocciante: "Si la France me boude, je la bouderai"

PARIS (AFP) - Le chanteur et compositeur Richard Cocciante, condamné pour fraude fiscale à 30 mois d'emprisonnement, dont 10 ferme, lundi à Paris, a déclaré mardi sur RTL: "si la France me boude, je la bouderai".
"Lorsqu'on arrive à 70% d'imposition, je crois que dans tous les pays européens, il y a un problème de fiscalité", a estimé Richard Cocciante dans un entretien avec Marc-Olivier Fogiel, enregistré à Paris lundi soir. Le chanteur, âgé de 60 ans, coauteur de la comédie musicale à succès "Notre Dame de Paris", s'est dit "d'accord de redistribuer les richesses, mais pas en donnant 70% ! Je ne peux pas gagner 30%: c'est mieux alors de ne pas gagner d'argent". "Au niveau européen, les pays incitent presque à ne pas gagner d'argent. C'est un système difficile à vivre", a ajouté Richard Cocciante, qui s'est dit prêt à "combattre" parce qu'il pensait que ce n'était "pas juste".


Merci NikoB !