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Pour eux, c’est de la piraterie.

Une société équilibrée où les artistes peuvent gagner leur vie et où le partage de fichiers n’est pas criminalisé est possible. Voici quelques suggestions :

Musique

  • Allez voir les artistes en concerts (sauf s’ils vendent leurs places 200€)
  • Que pensent et font vos artistes favoris ? Renseignez-vous, vous découvrirez peut-être quelque chose
  • Achetez intelligemment votre musique
  • Si l’artiste est mort maintenant, gardez votre argent pour le dépenser autrement
  • Ne vous contentez pas d’écouter, chantez !
  • Ne racheter pas la musique que vous possédez déjà en CD ou vinyl.

Participez

Films

  • Fréquentez les petites salles (qui se soucient surement plus de l’artiste que de l’industrie)
  • Fuyez les MTP (DRM) et les lecteurs « labellisés »
  • Partagez les bons films avec vos amis, ceux qui sont pour vous immanquables.

Logiciel

Tous les jours

LifesNotReadOnly.net a pour simple but de vous faire réflechir aux politiques des grands groupes des médias et/ou de votre gouvernement. Ça n’est qu’un petit manifeste rédigé dans le train en 2006. Olivier Cleynen en est l’auteur. Vous êtes libre de répliquer le contenu de ce site Web, même pour des applications commerciales, sous les termes de la license CC-by.

HADOPI, Création et Internet, Propagande, ...

denoncer.jpgLe président de la moitié des français vient de vous enfler, bien comme il faut. Il avait tenté de forcer le passage de sa super loi Hadopi à Bruxelles, et s'était fait bien recaler.

Hier, le Sénat l'a adoptée, en 24 heures c'était bouclé, alors qu'ils avaient prévu une semaine de débats. C'était le seul moyen de la faire passer, sinon l'affaire aurait pu éventuellement arriver dans les médias. Comme d'habitude, le double discours, la défense des artistes et toute l'armada de propagande, de lobbies du spectacle etc.

Je souhaite à tous les GROS CONS qui ont voté pour «lui» de bien se faire attraper par la justice, et de prendre bien cher, lorsqu'ils téléchargeront leurs artistes préferrés de la Star Academy. Et aussi à ceux qui vont acheter les albums de Johnny Hallyday mais qui vont se faire pirater le wifi de leur livebox (ça prend quelques minutes).

Il va nous falloir travailler sur l'auto-défense digitale et la promotion de la culture libre, Les dégats de ce gouvernement prendront des décennies à être réparés !

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Prometeus - The Media Revolution

Les pays de l'hémisphère sud disparaissent

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Cette carte déforme les territoires pour que leur surface soit proportionnelle aux recettes des droits d'auteur et de licenses perçus dans chaque pays. (Sources : worldmapper via José)

D'où l'intérêt d'éduquer et de faire la promotion de la culture libre.

Controllez vos données !

Le grand Richard Stallman, Môssieur GNU, a lancé un pavé dans la mare cette semaine : "Le cloud computing est un piège : le concept des programmes en ligne comme Gmail est pire que la stupidité". Il explique les dangers du stockage des données personnelles sur les serveurs des corporations.

La raison pour laquelle vous ne devriez pas utiliser des applications online est que vous perdez le contrôle. C'est aussi mal qu'utiliser un program proprietaire. Faites de l'informatique sur votre propre ordinateur avec votre propre copie d'un logiciel qui respect la liberté. Si vous utilisez un programme propriétaire ou le serveur Web de quelqu'un d'autre, vous êtes sans défense, dit-il dans The Guardian

Je suis content que ce débat atteigne une telle visibilité médiatique. (cela rejoint aussi la question de l'Internet en étoile). Cependant, il y a un certain décalage entre les propos de Richard Stallman et la réalité du Web. La sensibilisation n'est pas très efficace quand on rejette en bloc. Par exemple, ce n'est pas en interdisant à un enfant de regarder la télévision qu'on lui apprend à avoir un regard critique. En effet, l'informatique mobile a déjà pris ses marques et est promu à un bel avenir. Le rejetter reviendrait à la laisser dans les mains des firmes.

Je pense que le travail à effectuer ne consiste pas à revenir vers l'informatique immobile, mais plutôt à sensibiliser, diffuser, enseigner, simplifier ou améliorer les alternatives aux services commerciaux. Dans notre petit groupe, c'est le centre de nos actions. On se concentre sur 3 niveaux :

autonomie

Regagnez le contrôle sur vos données !

vie privée

Quand vous envoyez une lettre, vous la signez et la mettez dans une enveloppe, pourquoi ne pas faire pareil avec les emails et la messagerie instantanée ?

anonymat

Votre adresse IP est votre empreinte sur Internet, apprenez à vous déplacer sans laisser de traces !

Au boulot !

Le mouvement des logiciels libres n'existe pas

Les utilisateurs des logiciels libres forment une communauté. C'est toujours intéressant de participer à des évènements qui en font la promotion.

Pourtant, à chaque fois, je sens que je ne suis pas vraiment en phase avec cette communauté. Aux jornadas, le choc avait été de voir les logos énormes de Google et IBM, le tout dans une université privée avec des salles de conférences qui portent les noms de généraux argentins responsables de purification éthnique.

En effet, le logiciel libre n'est pas un mouvement, car tous ces adeptes ne partagent pas toujours des opinions communes. La preuve, des plus libéraux des firmes nord-américaines aux plus trotskistes des activistes en font partie. En fait, il y a plusieurs pas, le premier serait d'entrer dans la communauté, le second serait de se rassembler par groupe d'opinions à l'intérieur de cette communauté.

À première vue, le premier pas est franchi pour rechercher (avec mon avis) :

  • la stabilité : non, c'est pas le genre de logiciel que je privilégie
  • la résistance aux virus : non, avant j'ai jamais eu vraiment de virus
  • la flexibilité technique : parfois, mais j'ai pas toujours le temps d'en profiter
  • la performance : oui, j'adore !
  • l'économie : non, j'ai jamais acheté de logiciel de ma vie
  • l'aspect social : non, je crois avoir suffisamment de potes
  • la solidarité : oui, au début tu bénis ces gens sur les forums
  • le crowdsourcing : parfois c'est quand même pratique de se faire corriger un bug par l'auteur en direct sur IRC à 2H du matin
  • l'aspect participatif : oui, j'aime bien donner mon avis sur les fonctionnalités
  • la méritocratie : parfois c'est plaisant d'avoir un peu de retour après avoir fourni un effort pour la communauté.
  • l'éthique : maintenant oui, mais ça n'a pas été mon cas au départ
  • la puissance de GNU : oui, mais ça prends du temps de comprendre l'importance de l'aspect viral
  • la boite à outils intégrée et illimitée : oui, j'adore !
  • la liberté : oui ! oui et oui !

Maintenant, qu'ai-je à partager avec un inconnu de la même communauté ? Est-ce que ça m'intéresse de passer mon samedi après-midi avec ce gars là qui a un autocollant Google Web 2.0 sur son portable, tient des propos machistes et racistes, se fout de GNU et s'achetera un Mac quand il aura de la tune, boit du Coca-Cola Zero, connait par coeur les changelog des noyaux Linux, regarde la Star Ac', pointe la position GPS de ses amis sur son smartphone, vote Sarko, twitte pour dire qu'il va chier, a un fond d'écran avec une Ferrari et une meuf à poil, mange du MacDo, fait du tuning avec son unité centrale, travaille au centre de recherche de l'armée, part en vacances avec une multinationale du tourisme, configure son wifi en ligne de commande, ... ?

C'est pourquoi le second pas est plus difficile à franchir. La communauté est très vaste. Personnellement, comme technique de sélection, j'aurais tendance à choisir les gens qui se sentent concernés par les mêmes menaces que moi. Rapidement, ce serait :

  • La commercialisation du savoir et de la culture
  • La relation entre l'éducation et les produits commerciaux
  • La vie privée face à l'état et aux entreprises
  • La perte d'autonomie et de contrôle en matière de technologies (DRM, portes dérobées, formats fermés, etc.)
  • Les extensions du copyright (brevets logiciels etc.)
  • La criminalisation de comportements acceptés socialement (partage, distribution, etc.)
  • Le vote électronique
  • L'utilisation du mot "Open Source" ou "ouvert" par peur du mot "libre"

C'est pas pour autant que les sujets de discussion sont alarmistes ou forcément plus sérieux, mais ils apportent une autre dimension à ceux qui débattent des options de compilation de la pile ipv6 en mode ad-hoc sur multicache i686.

Généralement, un certain nombre de valeurs et d'éthique gravitent autour de tout ça. Et c'est là où je prends mon pied : s'ouvrir et ne pas voir les logiciels libres comme une fin mais comme un outil à faire découvrir à ceux qui se battent pour les mêmes choses mais d'autres domaines : protection contre la privatisation du vivant, construction d'alternatives au rouleau compresseur capitaliste, mise en place de réseau d'échanges local, bonne bouffe et bons ingrédients, réduction des besoins et consommation, construction avec des matériaux naturels, liberté d'expression, qualité de l'enseignement public, solidarité en matière de santé, d'hébergement, de nourriture , ...

Muto !

Encore un peu d'art argentin, de Buenos Aires, license libre : Muto


MUTO a wall-painted animation by BLU from blu on Vimeo.

Je pourrais la regarder en boucle...

Libre Accès !

Le vendredi 20 juin 2008, dans l'enceinte de la Mairie du 2ème arrondissement de Paris, de 17h à 02h vous êtes tous conviés à la manifestation Libre accès :

  • Concerts de musiques libres avec des groupes qui autorisent la copie, la diffusion et la modification de leurs morceaux ;
  • Projection de films, documentaires, courts-métrages librement enregistrables, diffusables et modifiables ;
  • Installations et performances artistiques libres comme l'air ;
  • Surprises en vue ;
  • ateliers de créations et de re-créations entre artistes et le public libérés du copyright ;
  • Installation et démonstration d'Ardour et de Cinelerra.

Organisé par Bellinux, Dogmazic, Lonah et Ralamax Prod, des associations qui encouragent la création libre issue de l'internet, du numérique et des logiciels libres.

LibreAcces http://libreacces.org

Bellinux http://bellinux.org

Dogmazic http://www.dogmazic.net

Ralamax Prod http://www.ralamax.net/

Lonah http://www.lonah.net/joomla/

copyleft_attitude http://artlibre.org/

Copié de LinuxFr

Not' medialab

Un medialab, ou un hacklab, c'est d'abord des gens et un lieu.

Les membres du medialab se rencontrent pour expérimenter, débattre, diffuser et réaliser des projets dans ce lieu autonome, qu'on appelle laboratoire.

Les membres et leurs projets suivent généralement une ligne politique, une éthique collectiviste et des objectifs sociaux.

On y privilégie génèralement l'utilisation des logiciels libres, la protection des droits civiques, la diffusion de la culture libre et les systèmes d'organisation et d'apprentissage collaboratifs.

Un précision importante sur le mot hacker, ici il ne fait pas référence au spécialiste de la sécurite informatique, mais à l'hacktiviste. Un Hacker comme virtuose de la technologie et activiste politique que l'on retrouve le plus souvent dans les luttes libertaires, antifascistes, altermondialistes, ...

Notre histoire

Par hasard, Eli et moi avons rencontré un petit groupe de potes. Au fil du temps, après quelques bons repas et quelques sorties, nous nous sommes rendus compte que nous partagions les mêmes valeurs et ambitions. Parmis eux, deux italiens, qui avaient participé à la création du medialab bugslab à Rome, et un hacker argentin, l'auteur de la burnstation ancien membre du medialab de riereta a Barcelone et Luca, codeur sur la Reactable.

Nous avons commencé à nous rencontrer régulièrement, avec comme objectifs de former cet atelier de contre-culture. Aujourd'hui on s'appelle Crehacktivo. (enfin je crois, parce qu'il manque encore des votes :))

Notre objectif c'est d'échanger et de rencontrer des gens. Nous utilisons Internet et la technologie mais elles ne substituent pas à l'humain et la bonne bière. Il y a beaucoup de choses qui définissent notre projet, et j'occulte involontairement un grand nombre de facettes. Venez-donc nous voir ;)

Hangar

Hangar, Barcelona, c'est LA référence en matière d'art et de technologie en Europe. Ils proposaient une bourse de plusieurs milliers d'euros et une résidence dans un centre culturel à Buenos Aires. Nous avons préparé et présenté notre projet de dispositif de diffusion de culture libre : la burnstation, en collaborant avec une artiste espagnole experte en évènementiel. L'idée était de construire et d'utiliser cette borne interactive pour rétablir le lien entre les artistes et le public à travers différents évenements artistiques dans la capitale. Nous sommes parmis les 7 préselectionnés parmis plus de 60 projets.

Ateliers

Petit à petit nous avons commencé à entrer dans le cercle de la contre-culture à Buenos Aires. Radio communautaires, Centres culturels auto-gérés, Festival du libre indépendant, Festival de logiciels libres, ... En regardant de plus près, nous avons vu que nous avions un rôle à jouer au niveau de l'indépendance des medias utilisés pour ce genre d'évenements. Par exemple, bon nombre hébergent leur site et leur mail chez Google, YouTube, Yahoo ou Microsoft, l'idée étant bien sûr de fédérer ces mouvements vers une plateforme qui soit plus en phase avec leurs messages.

Nous avons donc préparé un certain d'ateliers ou de présentations, qui visent à sensibiliser ces groupes au sujet :

  • Autodéfense digitale (serveur auto-géré sans log, plateforme de videos ...)
  • Copyleft (licences, pratique et éthique)
  • Les logiciels libres et l'art
  • Plateformes de diffusion de medias avec les logiciels libres
  • Outils collaboratifs

Nous sommes également en train de faire un cursus complet pour apprendre à programmer en PHP, et on fait des sites Web en CMS pour faire rentrer un peu d'argent.

La radio est vraiment intéressé par la diffusion de media in-situ, car ils sont obligés des téléphones portables pour les reportages en direct... Dommage on aura pas le temps d'implémenter tout ça avant les 80 ans du Ché.

Le futur...

À long terme, les idées sont infinies.

Nous mettons l'accent sur les ateliers et la promotion du libre. On devrait récupérer petit à petit, machines, serveurs, et construire petit à petit un cybercafé à contribution libre, qui nous servirait de salle de cours le soir par exemple.

Lorsque notre identité sera plus solide, nous aurons notre serveur auto-géré. Il permettra aux artistes d'heberger leurs oeuvres, aux collectifs d'émettre leurs émissions, aux utilisateurs d'avoir un email libre et sans publicité, des blogs, des videos en ligne avec sous-titres, ... et moult encore qué-sé-yo.

Un lieu ?

Pour l'instant, le collectif FM La Tribu, une radio communtaire qui émet en FM et sur le net, nous fournit les moyens nécessaires à la réalisation de notre projet, et se félicite d'ajouter à leur arc les ateliers que nous proposons. De plus ce collectif a le mérite d'être extrèmement éclectique. Nous y rencontrons d'autres collectifs, des artistes, des journalistes, des video-activistes, des agriculteurs en mal de graine transgénique,... bref La Tribu c'est la tribune de beaucoup de combats sociaux.

Le laboratoire sert aussi de local pour travailleurs autonomes. Plutôt de rester seul chez soi, on travaille ensemble, on échange et collabore.

Quelques confrères...

Tous les groupes ne choisissent pas de s'appeller "hacklabs", ce qui est probablement notre cas. Les sites web ne traduisent pas vraiment non plus l'ambiance qui reigne dans ces collectifs indépendants et activistes, mais si vous tenez vraiment à cliquer, vous trouverez votre bonheur sur cette page par exemple.

Et en Argentine ? LowLab, le seul hacklab ?

Fernets, réseaux wifi libres à Cordoba.

Videos...

Toutes celles que j'ai sont en espagnol, d'où l'intérêt de subvideo.tv

Esta hecho boludo !

Souvenez-vous, je vous parlais il y a quelques semaines d'une idée de projet d'édition de sous-titres en wiki avec visualisation online.

Resaca, l'ami du media lab qu'on est en train de monter (aah d'ailleurs il faut que je vous parle de tout ça), nous a dégoté un site allemand qui a implémenté cette idée.

C'est un reproducteur (player) Flash, qui sait afficher en superposition (overlay) les sous-titres (subtitles) avec un éditeur wiki (editor) en ligne.

Il ne devait pas y avoir trop de soucis pour récupérer tout ça, ils sont dans la même direction activiste et contreculturelle que nous.

Cours de mathématiques libres

L'association Sésamath vient de publier son nouvel opus pour les classes de 3ème. Quatre-vingt auteurs ont participé à ce travail coopératif sous licence libre. J'ai jetté un oeil aux manuels, c'est joli et bien fait (j'en ai profité pour me rafraîchir la mémoire sur la trigonométrie :)). Il y a aussi 6ème, 5ème, 4ème, 3ème...

Il est possible :

C'est une des utilisations les plus nobles du copyleft qu'on puisse imaginer. C'est le genre d'initiative qui me réjouissent : la distribution libre du savoir, par des professeurs. Un beau pied de nez au monde marchand, et à tous les conformistes qui ne croient pas au modèle de la culture libre.

(illustration : geekscottes)

revolución para la libertad (2)

Samedi se tenait un débat sur la musique, la propriété intellectuelle et le numérique à la médiathèque associative. RadioCampus94, la radio dont je vous ai déjà parlé(ecoutable sur le net), retransmettait l'évènement. Les acteurs étaient vraiment disparates, puisqu'il y avait un responsable de la SACEM, un juriste, l'auteur du livre "Du bon usage de la piraterie"(chez Exils et sous licence libre en pdf ici), des responsables de sites web (Ratiatum, Musique-Libre, FuckShowbiz,...) et surtout de nombreux artistes. Le thème soulevé par ce débat était crucial : faut-il laisser les corporations bailloner ce formidable réseau de diffusion, dont tous les artistes de tous les temps auraient rêvé ?

En effet, auparavant la diffusion de l'art et de la connaissances était intimmement liée à l'industrie dans la mesure où un support physique était nécessaire à la transmission. Après toutes ces années d'engraissement, la grosse machine industrielle ne compte pas se laisser abattre!
A côté, la SACEM, société protectrice des auteurs, a un rôle délicat dans ce débat : elle n'est malheureusement pas encore adaptée au monde du numérique et aurait bien besoin d'être reformée...étant elle-même une entreprise privée elle tente aussi de sauver sa peau, au dépend de la diffusion de l'art !
Tout est problème de communication et d'éducation (diamétralement opposé à la condamnation par l'exemple) : de nombreux artistes pensent que leur oeuvre ne peut être protégée que s'ils s'inscrivent à la SACEM. Seulement cette dernière se réserve les droits de l'intégralité des oeuvres des artistes (passées et futures)! Ensuite, l'artiste ne peut même plus diffuser une chanson sur son site web !
Des milliers d'artistes ne souhaitent absolument pas s'enrichir mais bel et bien diffuser leurs oeuvres, en autorisant la reproduction et la diffusion, tout en protégeant l'intégralité de leur oeuvre (remix etc..), c'est pour cela qu'a été créée la licence Creative Commons: L'art libre, copyleft !

Encore une fois, je sollicite votre ouverture d'esprit. Je sais pertinament que ceux qui n'ont pas d'autre source d'information que la télévision ou Europe2 vont rétorquer en répétant des slogans qu'ils auront entendu chez Claire Chazal ou Zone Interdite...laissons les de côté pour élever le débat.
Au lieu de faire accepter des restrictions de liberté en effrayant les gens à coup de procès exemples, les firmes devraient plutôt étudier le réel marché de la musique : celui du téléchargement ! bien plus représentatif que les pourcentages de vente dans le rayon disque du Carrefour de Pitrimont-sur-Soane! ...Pour l'instant les majors sont capables de retrouver les méchants pirates parce que rien n'est crypté, mais il existe déjà des moyens de dissimuler complètement le trafic (avec MUTE par exemple), et là ils auront perdu, ils ne pourront même plus l'observer...
Ne laissons pas les firmes s'approprier ce réseau ! Le contenu du net ne doit pas se limiter à ce qu'ils ont à nous vendre !

Pour conclure, je vous laisserai lire cet excellent article : Sauvons Internet, ca prend 10 minutes et ça permet surtout d'observer le phénomène d'un autre point de vu. Les citations des grands personnages dont il est truffé dépassent les propos vénaux des majors et des chaînes de télévision. Je ne suis absolument pas défenseur du tout gratuit, mais quand Pascal Nègre parle d'artistes, gardez en tête le fait qu'il parle de Kamaro et de la Star Ac' ! Les artistes ont toujours su s'adapter aux nouvelles technologies, et avant de vous entendre crier au "bah comment ils font pour vivre les artistes alors si on télécharge leur musique?", je vous demanderai de bien vouloir vous référrer aux craintes exprimées au moment du déploiement de la Radio, puis des cassettes, puis des magnétoscopes...il y a comme un air de déjà-vu...